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La région de Vancouver est à la fine pointe de la capture de carbone | Radio-Canada

Entrevoyant un marché de la capture de carbone de plus en plus lucratif, des entreprises de partout au monde rivalisent d’imagination pour élaborer des techniques de captage qui restent abordables. Ces entreprises, dont plusieurs sont situées dans la région de Vancouver, espèrent ainsi en tirer des bénéfices dans un marché évalué à plus de 7,5 milliards de dollars dès 2026.

Diminution des émissions

L’activité humaine produit chaque année plus de 30 milliards de tonnes de CO2, qui sont relâchées dans l’atmosphère. Si les gouvernements veulent respecter l’Accord de Paris, ces émissions doivent diminuer de 1 à 2 milliards de tonnes par an d’ici à 2030.

L’entrepreneur Claude Létourneau, qui dirige la compagnie Svante, est en train de mettre au point un filtre qui permet de récupérer le carbone rejeté dans la fumée des cheminées d’usines, notamment des cimenteries, qui sont responsables de 7 % des émissions mondiales de CO2. 
La capture de CO2 représente un marché potentiel de plusieurs milliards de dollars, explique-t-il. Alors c’était important d’abord, pour nous, d’avoir une solution qui allait répondre aux changements climatiques.

Un rouleau de tissu gris, noir et blanc.
Le filtre Svante est un tissu recouvert d’une poudre permettant de fixer les molécules de CO2.  PHOTO : RADIO-CANADA / BENOÎT FERRADINI

Entre le Québec et la côte ouest, Claude Létourneau a passé sa vie à mettre au point des technologies propres. Sa dernière création, c’est Svante, une entreprise implantée à Burnaby, en banlieue de Vancouver, et qui travaille en partenariat avec une entreprise québécoise.

Une fois la poudre étalée sur un matériau spécialement créé par Svante à Burnaby, plusieurs couches sont superposées pour former les filtres.

Une tente verte devant une cimenterie.
Svante a installé dans cette tente verte un filtre pour capter 1 des 1500 à 2000 tonnes de CO2 rejetées par cette cimenterie Lafarge, à Richmond, en Colombie-Britannique. PHOTO : RADIO-CANADA / BENOÎT FERRADINI

Ces filtres sont testés en ce moment dans une cimenterie Lafarge de Richmond, en banlieue de Vancouver. Ils traitent la fumée qui s’échappe du four, qui fonctionne 24 heures sur 24.

Ils permettent de récupérer 1 des 1500 à 2000 tonnes de CO2 que l’usine rejette dans l’air quotidiennement.

 

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“It is empowering to know, given my Alberta heritage, our technology can change the climate impacts of the Alberta oil sands regions and generate significant additional economic benefits.”

Brett Henkel

Co-Founder and Vice President Strategic Accounts & Government Affairs

Brett Henkel’s unabashed optimism tempered by his mechanical engineering background and gas separation experience combine to bring a rare perspective to his position on Svante’s executive team.

Transferring the company’s breakthrough CO2 capture technology to customers’ sites will rely heavily on Brett’s strengths for identifying and understanding the technical and business details and relating those details to partners’ teams, approving agencies, and stakeholders.

As co-founder, he was instrumental in creating the process and the hardware used to prove the technology’s effectiveness as well as mobilizing external support throughout the path to becoming a successful innovation. These experiences strengthened his knowledge of business development and program management priorities.

Prior to launching Svante, Mr. Henkel was the program manager for QuestAir Technologies’ compact hydrogen production system with its partner, ExxonMobil. He is credited with designing the world’s first solenoid-driven rapid pressure swing adsorption test station.

Brett received his Bachelor of Science in Physics, with distinction, and a Mechanical Engineering degree from the University of Victoria.

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